Lorenzo Milani, fondateur de l'école de Barbiana (1923-1967) |
Compte rendus d'ouvrages, discussions et débats sur les publications en éducation
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Les comptes rendus d'ouvrages et analyses publiés ici n'engagent, bien entendu, que leurs auteurs. |
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Philippe Champy et Roger-François Gauthier (2022). Contre l’école injuste. Paris : ESF sciences humaines (96 pages, 7,90 euros). Note de lecture rédigée par Charles Hadji, Professeur honoraire de l’Université Grenoble Alpes Sur le problème lancinant de la démocratisation de l’enseignement en France, Philippe Champy et Roger-François Gauthier viennent de publier (chez ESF sciences humaines) un ouvrage relativement petit par sa taille, mais certainement très important par son contenu, et qui mérite de retenir l’attention de tous ceux qui sont concernés par ce problème, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens français ! Car il propose une perspective qui pourrait s’avérer révolutionnaire. Le défi est de taille : il s’agit de lutter contre « une inégalité anthropologiquement inacceptable d’accès aux savoirs » (p. 89). |
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L'élève au coeur de sa réussite Marie-Hélène Fasquel Avec ferveur, humilité et une insatiable curiosité, Marie-Hélène Fasquel nous entraîne dans son livre, sur tous les chemins, qui, sans a priori, ni dogmatisme, amènent les élèves à la responsabilité, à l’autonomie, c’est-à-dire au bien-être personnel et à la capacité de devenir de véritables citoyens. |
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Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur Edgar Morin Comment envisager le monde nouveau qui nous emporte ? Sur quels concepts essentiels devons-nous fonder notre compréhension du futur ? Sur quelles bases théoriques pouvons-nous nous appuyer pour considérer et surmonter les immenses ruptures qui s'accroissent ? A la demande - et avec l'aide - de l'Unesco, Edgar Morin propose ici le viatique minimal pour nous aider à regarder l'avenir en face. Ce petit texte lumineux, synthèse de toute une œuvre et de toute une vie, a d'ores et déjà été diffusé dans plusieurs pays du monde. Il a aidé d'innombrables hommes et femmes à mieux affronter leur destin et à mieux comprendre notre planète. Télécharger le diaporama d'André Glardon sur les idées essentielles de l'ouvrage |
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Courants et contre-courants dans la pédagogie contemporaine Daniel Hameline Un ouvrage essentiel qui permet d'entrer dans la compréhension des questions pédagogiques fondamentales de la modernité. Son livre est indispensable pour qui veut se dégager des polémiques à courte vue. Il est essentiel pour qui veut comprendre ce qui s’est passé en matière éducative depuis deux siècles. Il est déterminant pour qui veut agir aujourd’hui de manière sensée dans un domaine où le tumulte des passions l’emporte trop souvent. Sa clarté, son humour, la vigueur de sa pensée en font un ouvrage auquel il faudra sans cesse revenir… |
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Pour une école de l'exigence intellectuelle - Changer de paradigme pédagogique Jean-Pierre Terrail En matière éducative, l’exigence est, de toute évidence, « la chose du monde la mieux partagée ». Car nul, dans ce domaine, n’a jamais revendiqué la complaisance, la facilité ou le laxisme. Chacun se veut exigeant et, si la nature de cette exigence est rarement élucidée, elle définit, sans doute, le « paradigme pédagogique » avoué ou sous-jacent de toute pensée éducative. À ce qu’exige une société de son École, un inspecteur de ses enseignants, un maître de ses élèves, des parents de leurs enfants, on peut identifier les fins de l’éducation sur lesquelles on se mobilise et, par là, le type de société qu’on entend préparer... |
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Un temps pour apprendre Annick Delachenal Perriollat « J’attends l’année prochaine, j’aurai un autre prof, ça ira mieux ». Telle fut la réponse, pendant un cours, d’un élève que j’exhortais à travailler. Dans un silence consterné, chacun est suspendu à ma réaction. L’état interloqué de la classe me conforte. J’enjoins l’élève de venir me voir à la fin de l’heure. S’ensuit un échange, dénué de toute tension, empreint de franchise, lucidité, confiance, réflexion. » Des exemples similaires jalonnent le parcours de nombreux enseignants, mais cette année là, pour Annick Delachanal Perriollat, professeure de lycée, cette situation et quelques autres opèrent une rupture dans sa pratique. Elles déclenchent l’élaboration d’une première ébauche d’un dispositif qui résulte de la transformation de dialogues improvisés entre deux portes, souvent inconfortables, en dialogues prévus, inscrits dans un planning, tenus dans de petites salles de l’établissement de plus de 1000 élèves. |
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Transmettre, Apprendre Marie-Claude Blais, Marcel Gauchet, Dominique Ottavi Après avoir proposé de très utiles éléments de réflexion sur la signification politique de l’éducation dans les sociétés démocratiques (Pour une philosophie politique de l’éducation, Bayard 2002, puis Fayard 2003), puis avoir interrogé de façon radicale les conditions de possibilité de l’action éducative (Conditions de l’éducation, Stock, 2008), Marie-Claude Blais, Marcel Gauchet et Dominique Ottavi poursuivent leur enquête sur la possibilité et le sens du travail éducatif dans un troisième et passionnant ouvrage, qui se révèle indispensable pour penser les conditions d’une véritable refondation de l’école. |
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Jeanne Moll, En pédagogie, chemin faisant..., Paris, L'Harmattan, 2015 Écrits au cours de 20 ans d’une vie professionnelle active, les articles et textes de conférences rassemblés dans ce livre nous permettent de nous nourrir de la pensée pédagogique de Jeanne Moll, qui, en se référant aux enseignements de la psychanalyse, intègre la présence de la subjectivité et de l’intersubjectivité dans ses questionnements. Elle pose les bases d'une éthique exigeante qui met le sujet humain au centre de la réflexion. La posture éthique que promeut et incarne Jeanne Moll permet d’envisager l’élaboration de nouveaux modes d’accueil et de relation dans les institutions, à l’école en particulier. |
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Alain Renaut, L’injustifiable et l’extrême - Manifeste pour une philosophie appliquée, Paris, Editions du Pommier, 2016 Dans cet ouvrage, A. Renaut tente de repenser la question du juste et de l’injuste en la ramenant à celle du justifiable et de l’injustifiable. Pour lui, « injustes sont les inégalités qui nous apparaissent se heurter à de solides raisons de les récuser » et il propose comme point d’appui pour construire ce jugement de s’intéresser en priorité aux situations où existent des inégalités extrêmes, celles qui engendrent une extrême vulnérabilité et la privation du pouvoir d’agir sur sa propre vie. Si les propositions de A. Renaut me semblent intéressantes pour penser les questions d’éducation scolaires, c’est qu’il est aujourd’hui établi que l’école peut engendrer de très fortes inégalités (en témoignent en particulier la dépendance de la réussite scolaire aux statuts socio-économiques des parents). |
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L’autonomie obligatoire?: Sociologie du gouvernement de soi à l’école, Héloïse Durler, PU Rennes, 2015. Que se passe-t-il lorsque la recherche en éducation fait preuve à la fois de modestie et d’ambition, de rigueur et d’inventivité ? La conséquence est que le lecteur a le sentiment de pouvoir enfin faire le lien entre ce qu’il connait du quotidien et le sens que celui-ci peut prendre à l’aune d’une enquête. |
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Ecole et démocratie en Italie : de l’unité à la fin du XXème siècle Depuis la publication, en 1971, de leur retentissant ouvrage L’école capitaliste en France, Roger Establet s’est consacré, avec Christian Baudelot, au décryptage du système éducatif français, pour en cerner le fonctionnement, et en mettre en évidence les faiblesses et les paradoxes. On sait que ce travail a produit plusieurs œuvres majeures en sociologie de l’éducation, sur les questions du niveau des élèves, de l’élitisme, ou encore de la réussite des filles. Qu’est-ce donc qui a poussé Establet à sortir du champ hexagonal, pour rendre disponible aux lecteurs français l’ouvrage que le Professeur Francesco Susi, de l’Université de Rome, a consacré à l’histoire de la conquête du droit à l’instruction en Italie, de la période de l’unité nationale à celle des années 1970 ? A l’évidence, la fécondité d’un recours à l’éducation comparée. De ce point de vue, la publication de cet ouvrage est d’abord un geste fort en faveur de cette démarche de recherche. Car un des intérêts majeurs de la comparaison en éducation est de permettre à des acteurs pris dans un contexte particulier de mieux comprendre ce qu’ils vivent grâce à la mise en perspective qu’offre une histoire suffisamment différente pour que joue l’effet distanciation, mais malgré tout suffisamment proche pour qu’on puisse y trouver des clés de lecture applicables à sa propre histoire. De ce point de vue, l’Italie est à la bonne distance ! |
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Jean Houssaye, Le triangle pédagogique - Les différentes facettes de la pédagogie Paris : ESF éditeur, 2014 Jean Houssaye vient de publier, successivement, deux ouvrages importants. D’une part, chez ESF et en collaboration avec Le Café Pédagogique, il nous permet d’accéder à des textes aujourd’hui introuvables ou totalement inédits sur le fameux « triangle pédagogique » : cette notion – qu’il a introduite - permet, en effet, de comprendre bien des questions et des débats pédagogiques à travers un modèle qui met en relation l’élève, le maître et le savoir. On peut ainsi repérer la manière dont ces trois pôles s’articulent, identifier les situations où l’un de ces pôles « prend la place du mort » et repenser utilement, à la lumière de ces analyses des questions aussi importantes et débattues que l’autorité, le cours magistral ou la gestion des classes hétérogènes. Lire la suite de cette recension et du livre ci-dessous par Philippe Meirieu |
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Jean Houssaye, La Pédagogie traditionnelle - Une histoire de la pédagogie, suivi de "Petite histoire des savoirs sur l'éducation" Paris : Fabert, Pédagogues du monde entier, 2014 Mais Jean Houssaye a aussi publié, il y a quelques mois, un ouvrage dont je recommande également la lecture, intitulé La Pédagogie traditionnelle. Il faut lire cet ouvrage, d’abord, parce qu’il est l’un des très rares à s’intéresser à ce qui fait fonction de « repoussoir » pour bien des militants pédagogiques, en particulier depuis l’émergence, au début du 20ème siècle, de « l’Éducation nouvelle ». Jean Houssaye se reconnaît, d’ailleurs, largement dans l’Éducation nouvelle et avoue avoir été un des pourfendeurs de la « pédagogie traditionnelle » sans la définir toujours précisément ni expliciter suffisamment à quelles doctrines et à quels auteurs il faisait allusion. Il le fait ici, de manière extrêmement rigoureuse et argumentée et en nous livrant une très étonnante et suggestive histoire de la pédagogie « à l’envers » : l’exposé de l’histoire de la « pédagogie traditionnelle » commence, en effet, en 2010 avec le débat sur « les compétences », se poursuit, en remontant le temps, par « la mise à mort de la pédagogie différenciée par la pédagogie de soutien » (et par tous les « dispositifs » qui externalisent hors de la classe le traitement des apprentissages et de l’accompagnement pédagogique des élèves), pour examiner « le mythe Ferry », passer par Jean-Baptiste de La Salle et arriver jusqu’au Moyen-Age où triomphaient le « proférer » et le « réciter »... Lire la suite de cette recension et du livre ci-dessus par Philippe Meirieu |
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Gabriel Langouët, Les inégalités dans l’Union européenne et ailleurs. Et si on osait ? Paris : L’Harmattan (2014), Collection « Education Comparée », 200 pages Selon les derniers résultats de l’enquête PISA publiés par l’OCDE en décembre 2013, notre système éducatif apparaît comme un véritable champion des inégalités scolaires. La France est l’un des pays où l’origine familiale et sociale pèse le plus fortement sur la réussite des élèves. Ce sont les mieux dotés socialement qui réussissent le mieux. Mais à qui la faute ? Certains ne pensent-ils pas que L’école est inégalitaire dans ses résultats parce qu’elle serait « égalitariste » dans son fonctionnement ? Faut-il vouloir, ou craindre, l’égalité ? Il est grand temps de mettre un peu de clarté dans cette question, en essayant d’abord de voir quels sont les faits. C’est dire que le dernier ouvrage de Gabriel Langouët, personnalité reconnue des Sciences de l’éducation pour ses travaux consacrés à l’innovation pédagogique et à la démocratisation de l’enseignement, tombe à point nommé. |
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Johann Heinrich Pestalozzi, À l’innocence, à la gravité et à la noblesse d’âme de mon époque et de ma patrie. Considérations sur l’actualité Traduction de l’allemand par Pierre-G. Martin ; introduction de Daniel Tröhler et commentaire de Michel Soëtard. Le Mont-sur-Lausanne : LEP Editions Loisirs et Pédagogie, 2012. Après les guerres napoléoniennes, l’appel de Pestalozzi à l’éducation... Ce livre est la première édition en langue française de An die Unschuld, den Ernst und den Edelmuth meines Zeitlalters und meines Vaterlandes. Ein Wort der Zeit, livre que Pestalozzi (1746-1827) a publié en 1815 à Yverdon sur les presses de son institut. Pestalozzi commence à travailler à ce texte en 1813, alors que l’épopée napoléonienne touche à sa fin ; après en avoir interrompu la rédaction pendant les Cent-Jours, il le termine au moment du Congrès de Vienne et de la défaite définitive de l’empereur.
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Sylvie Blanchet, La cité des écoliers, Nimes, Champ social, 2013 La Cité des écoliers de Sylvie Blanchet est un livre hybride, très étrange mais passionnant. Ecrit par une maîtresse G (ou rééducatrice) travaillant dans un RASED (Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté), il ne traite absolument pas- au moins apparemment - de pédagogie, ni même de rééducation. Et, par ma foi, c'est fort bien ainsi. Par contre, bien qu'ancrée dans l'institution scolaire - un pied dedans - S. Blanchet décrit fort minutieusement les relations qu'elle a dû tisser avec les enfants en difficulté mais aussi et peut-être surtout avec leurs familles - un pied dehors... Lire la suite de la recension par Jean-Marie Blanc
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Ruwen OGIEN, La guerre aux pauvres commence à l’école : sur la morale laïque. Paris, Grasset, 2013 Si l’ouvrage de R. Ogien mérite notre attention, c’est non seulement parce qu’il s’empare d’une question (l'enseignement de la morale laïque) dont l'aspect récurrent prouve la complexité, mais également parce qu’il l'aborde d'une manière originale en envisageant que le projet d'un tel enseignement soit fondé sur un objectif peu avouable de "guerre aux pauvres". Bien sûr, l'originalité de cette thèse ne dit rien sur sa valeur mais, et c'est la troisième caractéristique de cet ouvrage, lorsqu'elle est portée par un spécialiste de philosophie morale il est possible qu’elle doive être examinée avec attention. |
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Jocelyne Beguery, Philosopher à l’école primaire (Péface A. Comte-Sponville), Paris, Sceren-Retz, 2012 Voilà un ouvrage utile et exigeant pour les professeurs d’école pratiquant des discussions à visée philosophique (DVP) en classe, et les formateurs qui les y préparent. L’auteure, agrégée de philosophie et docteure en sciences de l’éducation et en esthétique, propose une initiation méthodique à la pratique de la DVP. Elle en explicite les exigences, repère les difficultés rencontrées, analyse nombre de discussions de classe, et accompagne ceux qui se lancent ou veulent se lancer pour qu’ils soutiennent une visée philosophique dans leurs pratiques. |
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Marie Rivoire, Travailler en "ilôts bonifiés" pour la réussite de tous, Chambéry, Génération 5, 2012 Les élèves sont par groupes de 4 ou 5, réunis autour de plusieurs tables formant un îlot. Ce sont eux-mêmes qui constituent leur îlot, donc s’assemblent par affinités. Après une première phase de travail individuel indispensable à la réussite de chacun, les élèves du même îlot se consultent quasi systématiquement dans le but de s’apporter mutuellement aide, correction, idées, conseils afin de progresser et réussir. L´implication de tous dans la tâche donnée donne lieu à l´attribution d´une note d´activité. C´est donc ensemble qu´ils s’entraîneront dans les meilleures conditions pour réussir les évaluations dans les cinq activités langagières travaillées en langue (compréhension de l´oral, expression orale, interaction orale, compréhension de l´écrit et expression écrite). (...) Il serait faux de réduire cette méthode de travail à du simple travail en groupes. Il s’agit au contraire d’une façon de travailler totalement différente, avec une méthodologie très précise, qui a des conséquences nettes, rapides et durables sur l’ambiance de classe, la participation, la motivation et donc, par conséquence, sur le niveau des élèves. |
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Charles Hadji, Faut-il avoir peur de l'évaluation ?, Bruxelles, De Boeck, 2012 La question que pose Charles Hadji dans le titre de son dernier ouvrage « Faut-il avoir peur de l’évaluation? » s’inscrit dans l’actualité récente. Tout comme son titre l’indique, l’ouvrage de Charles Hadji est une invitation au questionnement, philosophique sans doute, mais aussi citoyen, démocratique, méthodologique et éducatif. L’ouvrage s’inscrit dans la collection « Pédagogies en développement » de l’éditeur De Boeck. On y trouve de nombreux exemples tirés du monde de l’éducation, mais aussi des cas tirés de d’autres domaines (p.ex. finance, médecine, etc.) qui permettent de généraliser l’analyse de l’activité évaluative. Lire la suite de la présentation du livre par Dany Laveault, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa : "L'évaluation en questions : plaidoyer pour une évaluation démocratique" |
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Marie Rose Moro, Enfants de l’immigration, une chance pour l’école (Bayard, 2012) Ce livre est né, comme le dirait Stéphane Hessel, d’une « indignation ». Une colère sourde nourrie par les propos d’un Claude Guéant faisant, en mai 2011, endosser aux enfants immigrés « les deux-tiers de l’échec scolaire ». Simple erreur de calcul ou mauvaise foi caractérisée ? Embarrassé, l’Insee a fini par émettre un communiqué contredisant les statistiques fantaisistes brandies avec entêtement par le ministre de l’Intérieur : en réalité, « seuls » 16 % des élèves qui chaque année quittent le système scolaire sans qualification – 22 % si l’on prend en compte aussi les enfants issus de couples mixtes – sont des enfants immigrés. |
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20 mai 2012 : L’Ecole de A à Z, Petit Dictionnaire personnel, de François Augé, L’Harmattan, 220 p. François Augé a commencé par publier quatre recueils de poésies, sa façon à lui de se poser en passionné de notre langue, de ses mots. Puis en 2011 parut L’Ecole est finie, préfacé par Ph. Meirieu, une année de l’ enseignant de lettres en collège qu’il est, recueil d’observations, mois par mois, sur son métier et sur le passage du temps, au fil des saisons (lire la suire par Fabienne Bainier). Conférence de François Augé sur cet ouvrage ainsi que son précédent, L'école est finie |
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17 février 2012 : La construction des inégalités scolaires Sous la direction de Jean-Yves Rochex et Jacques Crinon (Presses Universitaires de Rennes) "Un livre ambigu" par Pierre Frackowiak "L’école démocratique du futur ne pourra pas se construire sans la pédagogie. Le système ultra libéral autoritaire qui détruit l’école publique depuis plusieurs années, l’a bien compris. Il a tué la pédagogie." (Pierre Frackowiak) |
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7 janvier 2012 : Education et théorie morale, Didier Moreau, Paris, Vrin, 2011, par Vincent Lorius | |
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Présentation de quelques ouvrages importants
à mes yeux pour avancer dans la réflexion et l'action |
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Analyse Peut-on comprendre ce qui se passe
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